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vendredi 20 mars 2020

"Xavier de Maistre" par Bérangère LeGoff

Xavier de Maistre
Qui est-il ?

Xavier de Maistre est un harpiste et professeur français, né à Toulon le 22 octobre 1973. Premier musicien français à être admis dans l’Orchestre Philharmonique de Vienne, Xavier de Maistre est considéré par beaucoup comme le meilleur harpiste du monde.  Il commence la harpe à l'âge de neuf ans, avec son professeur de solfège qui est également professeur de harpe. C’est sa rencontre « coup de foudre » avec un instrument qu’il n’attendait, qui a débarqué dans sa vie .

Il raconte :
« Au Conservatoire de Toulon où j’étudiais, c’est d’abord de la professeur de harpe, Vassiliva Briano, que je suis tombé amoureux. Mais dès que je me suis mis à travailler l’instrument, c’était comme s’il était fait pour moi, et moi pour lui. Je n’ai pas d’explication.»





C’est à l’orchestre que Xavier de Maistre fait d’abord parler de lui : il est le premier musicien français à avoir été admis dans le philharmonique de Vienne, et il reste
le seul. C’était en 1998, il avait 24 ans.
Ainsi il remporte le premier prix d'un des principaux concours de harpe dans le monde : USA International Harp Competition. En 2009, il reçoit le trophée Instrumentiste de l’année aux Echo awards.


Discographie :
 Xavier de Maistre enregistre exclusivement sous le label Sony Music depuis 2008. Son premier disque, intitulé Nuit d'Étoiles et consacré à Claude Debussy (compositeur), est sorti en 2008. Suivent Hommage à Haydn (2009) et Aranjuez (2010). Un autre disque Notte Veneziana sort en mars 2012 et est acclamé par la critique en France et en Allemagne.

jeudi 19 mars 2020

"Micheline Kahn" par Lucile Blin


Micheline Kahn









Née le 3 août 1889 à Paris décédée le 12 mars 1987 à Paris
Micheline Kahn est élève d’Alphonse Hasselmans au Conservatoire de Paris, et elle obtient son prix de harpe en 1904, alors âgée de 14 ans.

Elle participe en 1905 à la création de l’ « Impromptu » op. 86 de Gabriel Fauré et de l’ « Introduction et Allegro » pour harpe, flûte, clarinette, et quatuor à cordes de Maurice Ravel, peu après avoir obtenu son Prix au conservatoire. Elle participera aussi plus tard à la création d’autres oeuvres du répertoire de la harpe comme la « Rhapsodie pour harpe » de Louis Vierne ou « Une Châtelaine en sa tour » de Gabriel Fauré.
Elle travaille notamment avec le compositeur André Caplet afin de réviser sa partition pour harpe chromatique et cordes de « Légende » et en faire une version pour harpe diatonique. Cette oeuvre deviendra donc en 1923 le « Conte fantastique », d’après un poème d’Edgar Allan Poe: « Le Masque de la Mort Rouge ».
André Caplet lui dédiera ensuite en 1924 ses deux « Divertissements », à la française et à l’espagnole.

Ici une version du Conte avec Lily Laskine à la harpe, une autre grande harpiste.

Le Divertissement à l’Espagnole, interprété par Isabelle Moretti, actuellement professeure au CNSM de Paris.

Micheline Kahn a enseigné à l’Ecole Normale de Musique de Paris et est aussi la mère du compositeur Jean-Michel Damase.
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Par Lucile BLIN




lundi 16 mars 2020

"Martine Geliot" par Louise Fauveau-Sellin

Martine Géliot








Martine Géliot est une harpiste française du XXème siècle, Elle nait en 1948 et grandit dans une famille de musiciens.
Sa mère Huguette Géliot, élève de Marcel Tournier, elle-même fille d'une harpiste, est premier prix de harpe du Conservatoire de Paris. Son arrière-grand-mère est la compositrice Mel Bonis, et son grand-père, Robert Géliot était compositeur de chansons.
C’est à tous justes 14 ans qu’on lui décerne à l’unanimité un premier prix au Conservatoire National Supérieur de Paris dans la classe de Pierre Jamet. Par la suite elle remporte le premier prix du concours International d’Israël devant l’élite mondiale de la harpe, à ses 16 ans. En 1977, elle intègre l’Orchestre National de France en tant que harpe solo. Puis de 1976 à 1981, se produit régulièrement aux côtés de Jean Dupouy (alto) et Thomas Prévost (flûte) solistes de la formation L'Ensemble de Chambre Français.
Elle fut partenaire des plus grands interprètes : Jean Pierre Rampal, Yehudi Menuhin, Ravi Shankar, J. Jacques Kantorow, Patrick Gallois, Jacques Vandeville, James Galway… Et des plus grands chefs d’orchestre en jouant dans les salles les plus renommées, aussi bien en France qu’à l’étranger, notamment au Carnegie Hall de New York. 
Martine Géliot devient alors une référence dans le monde harpistique.
À l'apogée de sa carrière, elle doit malheureusement succomber à un cancer en 1988, à l'âge de 39 ans. Elle nous a quittés le 7 février 1988. Un dernier hommage lui fut rendu, quelques jours plus tard par ses amis de l’Orchestre National, André Jouve dirigeant le Requiem de Gabriel Fauré en l'Eglise Saint-Roch à Paris.
Aujourd’hui, elle est reconnue comme une harpiste incontournable dans notre historique musical. Un concours international portant son nom est organisé, tous les trois ans depuis 1999, par sa mère, Huguette Géliot.
« Avec son incomparable qualité de son, un toucher à la fois délicat et puissant, Martine Géliot maitrisait un instrument qui, mieux que tout autre, symbolise l’esprit de la musique française du XXème siècle. En chacune de ses interprétations la fascination était telle que les œuvres graves, les moments intenses se métamorphosaient en simples «états de grâce». Ses doigts touchaient au mystère de la musique quand, détachés de la corde, les sons vibraient, lancés dans l’espace. La harpe de Martine Géliot, qui fut comme le roman d’une si brève existence portait avec elle son harmonie » Auberd Lemeland 
Il existe très peu d’enregistrements de Marine Géliot en ligne, mais voici ce que j’ai trouvé :
Féérie de Marcel Tournier :
Aria de la sonate pour flute de Jean-Baptiste Loeillet, accompagné à la harpe : 


Louise Fauveau-Sellin