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lundi 16 mars 2020

"Martine Geliot" par Louise Fauveau-Sellin

Martine Géliot








Martine Géliot est une harpiste française du XXème siècle, Elle nait en 1948 et grandit dans une famille de musiciens.
Sa mère Huguette Géliot, élève de Marcel Tournier, elle-même fille d'une harpiste, est premier prix de harpe du Conservatoire de Paris. Son arrière-grand-mère est la compositrice Mel Bonis, et son grand-père, Robert Géliot était compositeur de chansons.
C’est à tous justes 14 ans qu’on lui décerne à l’unanimité un premier prix au Conservatoire National Supérieur de Paris dans la classe de Pierre Jamet. Par la suite elle remporte le premier prix du concours International d’Israël devant l’élite mondiale de la harpe, à ses 16 ans. En 1977, elle intègre l’Orchestre National de France en tant que harpe solo. Puis de 1976 à 1981, se produit régulièrement aux côtés de Jean Dupouy (alto) et Thomas Prévost (flûte) solistes de la formation L'Ensemble de Chambre Français.
Elle fut partenaire des plus grands interprètes : Jean Pierre Rampal, Yehudi Menuhin, Ravi Shankar, J. Jacques Kantorow, Patrick Gallois, Jacques Vandeville, James Galway… Et des plus grands chefs d’orchestre en jouant dans les salles les plus renommées, aussi bien en France qu’à l’étranger, notamment au Carnegie Hall de New York. 
Martine Géliot devient alors une référence dans le monde harpistique.
À l'apogée de sa carrière, elle doit malheureusement succomber à un cancer en 1988, à l'âge de 39 ans. Elle nous a quittés le 7 février 1988. Un dernier hommage lui fut rendu, quelques jours plus tard par ses amis de l’Orchestre National, André Jouve dirigeant le Requiem de Gabriel Fauré en l'Eglise Saint-Roch à Paris.
Aujourd’hui, elle est reconnue comme une harpiste incontournable dans notre historique musical. Un concours international portant son nom est organisé, tous les trois ans depuis 1999, par sa mère, Huguette Géliot.
« Avec son incomparable qualité de son, un toucher à la fois délicat et puissant, Martine Géliot maitrisait un instrument qui, mieux que tout autre, symbolise l’esprit de la musique française du XXème siècle. En chacune de ses interprétations la fascination était telle que les œuvres graves, les moments intenses se métamorphosaient en simples «états de grâce». Ses doigts touchaient au mystère de la musique quand, détachés de la corde, les sons vibraient, lancés dans l’espace. La harpe de Martine Géliot, qui fut comme le roman d’une si brève existence portait avec elle son harmonie » Auberd Lemeland 
Il existe très peu d’enregistrements de Marine Géliot en ligne, mais voici ce que j’ai trouvé :
Féérie de Marcel Tournier :
Aria de la sonate pour flute de Jean-Baptiste Loeillet, accompagné à la harpe : 


Louise Fauveau-Sellin

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